Publication de la série Hsing-Chi | Les lacaniens et les émotions

– publication de la série Kanji – « lacanisme des sentiments » Il y a longtemps eu un malentendu selon lequel Lacan négligeait les émotions dans ses œuvres. Cependant, les problèmes émotionnels sont cruciaux dans la psychanalyse, où les émotions sont rencontrées au début de l’analyse, et où le patient veut soulager la douleur subjective et traiter […]

– publication de la série Kanji – « lacanisme des sentiments »
Il y a longtemps eu un malentendu selon lequel Lacan négligeait les émotions dans ses œuvres. Cependant, les problèmes émotionnels sont cruciaux dans la psychanalyse, où les émotions sont rencontrées au début de l’analyse, et où le patient veut soulager la douleur subjective et traiter avec ce qu’il « ne peut pas supporter». Lacanisme sur les émotions est le premier livre à explorer la théorie lacanienne des émotions et son impact sur la pratique psychanalytique contemporaine. Dans ce livre, clyte soleil suit le développement de la théorie lacanienne de la génération des émotions, clarifiant la gamme des émotions discutées par Lacan, avec un discours unique et convaincant allant de « l’anxiété» à l’émotion à la fin de l’analyse, avec entre autres la souffrance existentielle, la haine, l’inconscience, le deuil, la tristesse, la mélancolie, l’ennui, la colère, la honte, l’amour, etc., et leurs conséquences pratiques. Ce livre deviendra certainement un texte incontournable pour les psychanalystes, les psychiatres, les psychothérapeutes, les psychologues et les travailleurs sociaux.
Langue recommandée:
Dans le livre, clayette soleil vous montre un lacanien, l’équipe des agents de l’esprit. Le dessin animé de Pixar n’interprète que cinq émotions (joie, tristesse, peur, dégoût et colère), tandis que soleil examine une variété d’émotions. Son enthousiasme pour la psychanalyse lacanienne a modifié des points de vue préexistants dans le cadre du comportement psychanalytique et des émotions. Son repositionnement des émotions aura un impact durable sur la théorie contemporaine de l’inconscient. Avec Patricia gheroviciÉcrivain, psychanalysteComme on peut s’y attendre de la position et de l’expérience de clet soleil, lacanisme sur les émotions offre une lecture instructive pour les psychanalystes lacaniens formés, et les professionnels de la santé mentale de tous les genres peuvent également en bénéficier, qui trouveront que les réflexions lacaniennes sur les émotions seront d’une aide inestimable dans leur travail clinique.

Avec Judith Hamilton

Docteur en médecine, psychiatre,

Psychanalyste, membre de la Société psychanalytique de Toronto
Profil de l’auteur:

Clément soleil est diplômé très jeune de l’École normale supérieure de Paris, puis docteur en psychopathologie. Sa rencontre pédagogique et personnelle avec Jacques Lacan lui a permis de se former à la psychanalyse. Elle pratique et enseigne la psychanalyse depuis 1975. Elle a été membre de l’École freudienne de Paris, qui, après sa dissolution, a présidé l’École de la cause freudienne, avant de devenir l’initiatrice et membre fondatrice du Forum international du domaine lacanien et de son école psychanalytique. Elle a publié de nombreux ouvrages de l’école lacanienne tels que « sur les femmes, ce que Lacan a dit », « Lacan, Réinventer l’inconscient », « lacanisme sur l’émotion », « l’inconscient ouvert à la psychopathie », etc.
En tant que l’une des figures de proue de l’école psychanalytique de l’epfcl en France, Mme soleil a fortement soutenu le développement de l’école gnostique psychanalytique en écrivant une préface à la version chinoise de lacampie sur les sentiments:
Préambule:
Après avoir relu ce travail publié en 2011, je voulais encore une fois faire quelque chose pour cela. Cependant, le temps passe et le Centre des débats dans les cercles psychanalytiques a beaucoup changé. Nous avons à peine entendu parler de ces « grands » qui enseignent à Lacan qu’il est indifférent aux sentiments humains, et au contraire que Lacan, psychanalyste et travailleur clinique, est devenu mondialement connu, mais seulement dans les cercles des « grands » eux – mêmes, où les voix calomnieuses se calment progressivement. Lacan disait que ce siècle serait lacanien. Mais pour garantir le triomphe de la psychanalyse, il nous reste encore beaucoup à faire, car notre époque est revenue à un autre extrême: l’ancienne lutte entre les partisans du déterminisme mécanique et ceux qui insistent pour que la parole soit prise en charge par le sujet de ses propres impulsions est réapparue. La raison pour laquelle nous revenons à cette vieille controverse est clairement due aux progrès des sciences biologiques, qui ont sauvé ces hégémonies publiques dans les soi – disant neurosciences. Cette éthique est extrêmement défavorable à la psychanalyse. Ces sentiments que j’ai mentionnés dans Lacan sur les sentiments, Lacan les a commentés avec passion, mais ils ne sont pas tous au même niveau. Parmi eux, l’anxiété a une position unique et dominante. Non seulement parce qu’il s’agit d’une émotion commune à l’humanité, ni parce que Freud la considérait en 1926 comme une cause traumatique de symptômes, mais aussi comme un lit de roche où l’analyse se termine; Mais parce que Lacan avait l’habitude de parler d’un cours de discussion d’un an à ce sujet, et c’est dans cette discussion qu’il a construit l’idée de l’objet a, c’est – à – dire sa création principale (théorique), définie comme « ce qui manque» dans les trois mondes de l’imagination, du signe, du réel. L’objet a est un conducteur sans être fixe, mais il reste silencieux, comme le bruit du fonctionnement de cette machine humaine, qui, comme Lacan l’a dit, apporte « toute la réalité» de notre monde. Aujourd’hui, c’est plus que jamais le « dôme de la société ».Pourtant, la vision la plus subtile et la plus originale de l’exposition lacanienne de ces sentiments se manifeste ailleurs: seul Lacan les valorise et reconnaît leur fonction éclairante. Tout d’abord, il s’agit de l’« émotion imprévisible » après analyse. J’emprunte cette expression à ses conférences à l’École freudienne de Paris (EFP). J’ai dit que les gens qui entrent dans un paragraphe d’analyse espèrent qu’à la fin, ils n’auront que des émotions qui correspondent à la situation. Mais malheureusement, l’expérience prouve que ce n’est pas le cas. De même, seul Lacan a pris en compte cette situation délicate et ne l’a pas attribuée à la récurrence de la névrose. De même, ce n’est qu’en posant l’hypothèse que l’émotion est un « effet » produit par l’appareil verbal que l’on peut reconnaître le signal qui apparaît dans ces mystérieuses et inattendues contingences qui ne représentent pas une chaîne de signifiants, mais une langue dont l’effet est exploré dans l’analyse, mais dont l’effet est imprégné d’un nombre incalculable d’ambiguïtés qui engendrent à jamais de nouvelles émotions. Ce que j’appelle la preuve de l’émotion peut compléter ce que Lacan appelle la preuve du signifiant de l’inconscient.J’ai déjà mentionné qu’un autre développement original de Lacan est également évident dans la préface de la version anglaise de la onzième classe de discussion, qui est le dernier article de Lacan sur la question de la fin de l’analyse de la discussion, qui s’oppose à la vision freudienne de l’analyse infinie. Lacan parle dans le texte d’une nouvelle émotion, d’une satisfaction qui n’est pas la satisfaction de quelque chose de occasionnel, mais la satisfaction d’une fin… (analytique). Cette perception ne se retrouve pas dans d’autres textes lacaniens. Il s’agit d’un avantage thérapeutique apporté par l’analyse elle – même, car elle peut, à la fin de l’analyse, contrecarrer le mécontentement général des sujets, en particulier ceux qui sont névrosés freudiens. Ce n’est pas dans cet article que Lacan mentionne pour la première fois les avantages de la fin de l’analyse, et depuis le début de la fonction et du domaine de la parole et du langage, la question est la pensée constante de Lacan. Il a une fois exploré jusqu’à ce que la « déformation» du sujet soit proposée. Mais Lacan va encore plus loin dans ce texte, car cette satisfaction est une émotion nouvelle, jamais vue auparavant, qui marque une transformation de l’être au – delà de la transformation de la subjectivité.Nous pensons: le concept d’émotion suppose un influenceur et un influencé. En outre, il y a deux personnes affectées dans le sujet, car il a un corps, et le corps est affecté par le plaisir. Et le plaisir est à son tour rejeté et coupé en morceaux par le langage, de sorte que le plaisir affecte aussi le corps lui – même, car il est impossible que le corps ne rencontre pas le plaisir. C’est ce que nous appelons souvent « l’expérience ». J’ai imité Lacan dans un article et je peux donc dire: « [en tant que] psychanalyste, je suis attentif aux émotions… » parce que [les émotions] sont ce que je dois traiter au départ et finalement. La douleur, l’anxiété, les émotions inhibitrices qui relient les symptômes sont ce que nous présentons d’abord à l’analyste, et ce qui est analysé est finalement la résolution des sentiments de deuil sexuel, d’approbation et même de satisfaction. L’article de Lacan que j’ai imité a clairement une autre signification: « en tant que psychanalyste, je suis attentif aux signaux… » le signal n’est pas signifiant, mais il a quelque chose en commun avec le signifiant, c’est – à – dire qu’il est un élément de corrélation, mais le signal est basé sur des nombres et est très différent de l’ordre du signifiant dans ses effets sémantiques. Le « signal du signal » signifie que l’un est égal à l’autre, substituable l’un à l’autre, et que son sens n’est donc pas sémantique, que le signal a une signification hédonique, à la fois dans le processus sans fin de décodage des formations inconscientes et dans la fixation des symptômes qui ne peuvent être ébranlés. Par la suite, l’hédonisme affecté se répercute également sur l’émotion du sujet, et je reste vigilant sur ce « sentiment de nœud», tout en doublant son « signal». La psychanalyse fonctionne certainement à travers ce type de signaux, car l’analyse décode ce que l’inconscient Code, mais la fonction de l’émotion est plus clairement incarnée par le fait que l’émotion est un signal qui, dans le sens général de ce qui indique, n’est pas tant le codeur de l’inconscient que la position de L’être par rapport à son inconscient.Je voudrais donc souligner ce que j’ai introduit à la fin de ce livre, c’est – à – dire une caractéristique inédite et nouvelle de la psychanalyse depuis le prologue de 1976 sur l’analyste, sur la fin de l’analyse. D’une manière générale, Lacan sait bien que cette dimension de l’inconscient est irréductible et qu’elle ne cesse de remplacer ces signaux qui dépassent le « sens », la préface dit « l’inconscient se connaît lui – même », mais il sait aussi, selon Lacan, que prêter attention à ce signal, c’est – à – dire s’en détacher, en extraire son « non – sens », lui redonner ainsi un « sens de vérité ». La fin (de l’analyse), c’est en fait la fin de « l’amour de la vérité », amour qui n’est en réalité qu’un avec ce qu’on appelle la « libre association ». Aux yeux de Lacan, Freud était encore empêtré dans cet amour, et pour créer un analyste, ce dernier devait faire l’analyse jusqu’au bout. De plus, tout l’intérêt de Freud est là, car la vérité à moitié dite a un effet de castration, et Freud se résigne à se lamenter qu’il refuse cette fin. Ce « lit de roche » réside essentiellement dans sa conceptualisation de la pratique (analytique).

Lacan s’est opposé à la vision de Freud en 1967 avec « proposition du 9 octobre 1967 aux analystes de l’école », qui proposait que la solution à la fin de l’analyse soit une destitution de la subjectivité – mais non sans un sens de deuil. Cependant, les gens laissent derrière eux la question de ce qui peut être obtenu dans l’espace de transfert de la vérité rhétorique? Tout ce qui en résulte est un « lit de roche » recouvert d’un trou de demi – parole, et c’est là que surgit l’objet a du fantasme, la seule chose que possède le sujet dématérialisé. Mais le fonctionnement de l’inconscient (ICS) ne vise que les signaux qui dépassent le sens, et ce fonctionnement est réel à cet égard, et c’est une autre histoire. C’est pourquoi, à partir de ce prologue, nous devrions commencer à penser à la double position de chacun de nous par rapport à l’inconscient, ou plutôt par rapport à l’inconscient double: une position dans la chaîne du signifiant du sujet, une position dans le réel, cette dernière complétant la réflexion conceptualisée de Lacan sur l’inconscient « sans sujet », transcendant le sens, mais lié au plaisir hédonique, à partir du rapport de synthèse du cours de discussion « l’action de la psychanalyse ».

Cependant, notre pensée n’est pas un « passage » vers l’inconscient réel. Aux yeux de Lacan, il n’y a pas une seule « amitié» qui puisse arrêter l’érosion éolienne de l’amour détourné. La direction de Lacan ne se manifeste pour l’autre (le passant, le cartel, le témoin) que par une seule chose: la fin de l’illusion de vérité, satisfaction unique en elle – même lorsqu’elle est satisfaite de la fin, alternative à l’amour de la vérité. Dans l’article de prologue, cette satisfaction fait perdre à l’analyste tout intérêt pour les « associations libres » (y compris les rêves). Cela ne veut pas dire qu’à partir de là le sujet entre dans l’inconscient du « non – sens », parce que c’est impossible. Cependant, la tendance à la répétition diminue l’importance de la vérité, mais ne l’élimine pas complètement, mais la vérité est suffisante pour que la « chose indestructible » – ou transcendantale – expérimentée par le sujet puisse équilibrer ces deux dimensions de l’inconscient… ce qui est suffisant.

Nous verrons peut – être ce qu’il reste à faire pour intégrer cette nouvelle perspective dans la psychanalyse (la pratique), dans le mécanisme du « passage ».

Avec Colette Soler

2 mars 2023