Tant qu’un psychanalyste parle, il se dit à lui – même
Aussi longtemps que le praticien de la psychanalyse parle en public ou dans les guérisons pratiquées, aussi longtemps que le psychanalyste parle, il se dit lui – même (dés qu’un psychanalyste dit, il se dit), il se dit lui – même (il se dit). Surtout la thérapie dans la salle d’analyse, quand il parle à l’analyste, quand il intervient, et même quand il parle aux autres en public, il le dit à lui – même. Il s’agit de sa Division en tant que parole. Faire l’analyse, terminer l’analyse, cela l’amène à la position d’être « psychanalysé », au moins cette position est ce que nous attendons d’un praticien psychanalytique. C’est ce que suggère cette affirmation superficiellement insignifiante: « quand un analyste parle, il parle de lui – même aux autres ». Cela signifie que la psychanalyse n’est pas seulement une pratique, mais une interrogation sur elle – même: qu’est – ce que la psychanalyse, qu’est – ce qu’elle va devenir, comment est – elle transmissible, pourquoi est – elle possible, et quelles sont les conditions dans lesquelles nous transmettons les découvertes faites par Freud dans le domaine de la « direction de la guérison »?
Présence inconsciente
En fait, c’est parce qu’il y a l’inconscient qu’il y a la « psychanalyse ». C’est comme dans un exemple: un garçon de 7 ans a nommé son ours en peluche « Simon », qui se trouve être le nom de son frère aîné décédé. Ce frère aîné est mort dans un camp de concentration nazi avant même qu’il ne soit né, et le nom de cet ours en peluche est exactement le nom de son frère aîné. « Simon » est tombé comme un signifiant. Et tout ce que ses parents avaient l’habitude de faire, c’était de s’assurer que ce dernier enfant ne connaîtrait pas le nom de quelque manière que ce soit. Et son ours à poils s’appelait « Simon ». « Simon » a été découvert par un enfant de 7 ans parce qu’il avait entendu ce phonème dans une phrase dont il avait perçu les échos de ceux qui l’entouraient, en particulier de ses parents. On l’entend ainsi: « si mon père vient », « si mon arbre de Noël n’était pas là ». Ici, un signifiant (Simon) lié à l’absence et à la négation est entendu. […]
Transmission indirecte
L’ouverture de la transmission implique la pratique de la psychanalyse. Comme la pratique nous pose des problèmes. C’est ce qu’on appelle (ou non) La « livraison ». C’est le point de départ de notre direction thérapeutique. C’est – à – dire qu’il s’agit d’une question de transmission indirecte qui nous oblige à passer à côté, ce qui nous amène à la question: comment fonctionne la psychanalyse, comment le désir du psychanalyste – ce (X) que Lacan appelle « mystère » – a – t – il commencé et comment se poursuit – il? Comment, dans le travail de la guérison et dans sa direction, du côté de l’analyste, peut – on de temps en temps avoir une certaine clarté sur ce désir? […] parce qu’elle révèle un manque de connaissance qui existe entre les praticiens et qui devient particulièrement grave dans le processus de guérison lui – même. […]
Désobéissance
Il y a quelque chose qui apparaît ici, qui n’est pas subordonné à une connaissance ordonnée, qui provoque parfois des désaccords entre les psychanalystes sur un certain nombre de questions: la culture de l’analyste, l’héritage, la transmission de la rhétorique analytique. L’expression « un analyste se dit quand il dit » (un analyste se dit quand il dit), ajoutée à ce « se » problématique (pronom réflexif: « depuis »), témoigne d’une transmission indirecte inhérente au processus d’analyse. […] « indirect », c’est – à – dire qu’il n’y a pas de transmission directe de la psychanalyse, c’est précisément cela que la direction de la guérison appelle ses praticiens. Par conséquent, le « se » (auto -) de « se dit » (auto – parler) doit être remarqué en dehors de la thérapie par d’autres psychanalystes. Ainsi, une fois qu’un analyste est sur le lieu de traitement, il découvre – il est clarifié et indiqué par une rencontre ou une absence de rencontre avec son partenaire – « se ».
La transmission en arrière VS la transmission progressive
C’est ainsi que les deux termes seront utilisés: « transmission en arrière » et « transmission progressive ». Car cela parle précisément de l’écoute de l’analyste: comment c’était avant et comment c’était après; Après avoir suivi la direction du traitement et fait un choix, il est également nécessaire de savoir que la décision de revenir à la position précédente, fondée sur l’éthique, nous expose constamment à ses effets par la suite. En général, cette transmission régressive confère un certain caractère au traitement, tandis que la transmission progressive confère un certain caractère à l’institution. […]
Sur le désir du psychanalyste, sur le passage
L’énigme sous la catégorie freudienne commencera ici par l’affirmation de la connaissance du désir qui finira par dire – et ce « dire » est une tentative futile mais inévitable – pourquoi l’analyste est devenu analyste. Il est clair que c’est une question de « passage ». En effet, chaque personne a un rapport essentiel avec le « passage », avec le « lieu de livraison », parce que chaque personne se trouve dans la réalité politique, sociale, historique, et dans la « réalité psychanalytique » découverte par Freud. […] le « passage » est exécuté, il ressemble à une illustration réflexive et est souvent adopté dans les rencontres entre les psychanalystes qui viennent partout. Le « passage » en tant que lieu permet aux problèmes de sortir de la manière la plus nuancée possible. Grâce à cet emplacement, les points structurels fonctionnent. Ce point structurel est le point de la Division spéciale où se trouvent les « passants »: quand un analyste devient analyste, ce qui ressort ici, c’est la torture de ce qu’il a fait avec son propre analyste, sur la direction de son traitement.
Pass, deux lieux
Cette division dans le processus de « passage» nous oblige à créer trois endroits spéciaux à chaque fois. D’un côté, il y a les passeurs, de l’autre, il y a le jury, ce qui divise le discours. Et ajouter un autre: « passant », et le discours analytique. Ainsi, d’un côté, c’est la parole du passant, ou de l’hystérie, ou de l’analyste qui dit – « hystérie », parce que sa parole place idéalistement un grand autre là où surgit ce qu’il dit. Dans ce cas, le jury occupe, à la place du tiers, la place du discours du maître, dans le sens d’un obstacle ou d’une barrière, et le passant lui parle précisément, mais par l’intermédiaire de deux passeurs, laissant ainsi la place du maître du jury abolie. […]
Le comportement de savoir
L’acte de savoir a deux aspects: l’absence de savoir et le fardeau de savoir. L’absence de connaissance (TAO). Dans la direction où le comportement analytique est efficace, l’expérience de l’analyse exige que l’analyste reconnaisse ce manque de connaissances dans la pratique. Lacan le désigne comme « savoir textuel ». C’est le « savoir » que l’analyste élabore en thérapie, c’est – à – dire ce que l’analyste dit, le texte qui lui appartient, le texte de l’analyste; Ce texte enseigne aux analystes en pratique. Dès le moment où l’analyste commence à écouter son analyste, l’analyste sait qu’il y a un écart entre ce que l’analyste dit et ce qu’il entend lui – même en tant qu’analyste. Pendant ce temps, Lacan dit qu’il y a un fardeau de connaissance (Connaissance), qui est la connaissance comme cadre de référence. C’est en effet le cas, c’est – à – dire de se référer à ce que Lacan, Freud et quelques autres ont dit sur la connaissance. La connaissance doit être oubliée, même si elle est acquise pendant le traitement. Les connaissances cliniques et théoriques sont les mêmes sur ce point.
Clinique, pratique, éthique
C’est parce qu’il n’y a plus ici de distinction clinique et théorique, mais une distinction clinique et pratique, la pratique étant supposée être semblable à « ce qui s’est passé là – Bas », c’est – à – dire clinique, mais cette hypothèse dit la réalité qui les distingue. Cet écart, distingué par le mystère du désir de l’analyste, distingue la pratique de la clinique. La clinique en tant que connaissance analytique est commune à certains psychanalystes pendant au moins un certain temps, et la distinction entre la pratique et la clinique fait partie de l’éthique psychanalytique.
La Coupe du plaisir (coupure)
Il y a donc une position subjective inhérente au discours analytique dans ce rapport de l’analyste à son action. Dans ce discours, les analystes entrent en jeu. Et quand il s’agit de « discours d’analyse » et de « direction de la guérison », il s’agit d’une coupure freudienne pour la jouissance, c’est – à – dire une coupure pour la libido, pour le « Drang de la pulsion », pour ce qui concerne le « Trieb » freudien. Cela signifie qu’il y a un acte (acte) chez l’analyste ou chez l’analyste, mais que lui, l’analyste, doit un jour dire quelque chose à ce sujet en raison du désir du psychanalyste. C’est ce désir, une force motrice importante dans le processus de guérison, qui marque le désir transmis.
Transmission et (ou) hédonisme, l’un sans l’autre
Pour l’action de l’analyse et sa direction, nous arrivons maintenant à la première définition, cette définition se rapporte à l’incision, il est formulé comme: transmission et (ou) hédonisme, l’un sans l’autre; Car la connaissance de quelque chose – qui se connecte à la fois avec le savoir et avec le non – savoir, qui se combinent à ce niveau de l’énigme – et / ou la connaissance, ensemble, arrivent au plaisir. Et, à partir de ce moment – là, la direction elle – même a signifié la transmission à elle – même. Le moment lui – même, c’est le savoir manquant qui est marqué par le savoir qui sait, qui s’appelle « in – con – science ». Rien avec le savoir – savoir. C’est précisément la définition du terme « aucune conscience en con – science ». […]
Deux
Depuis Freud
Depuis le début de la psychanalyse, la direction thérapeutique transmet le « savoir », mais cette transmission oscille entre deux modes relationnels: l’un, présenté sous la forme d’un énoncé ordonné – opéré dans l’école psychanalytique – passé par le refoulé et le refoulé. Une telle transmission entre en fait dans la catégorie de l’organisation de la connaissance, c’est – à – dire de la traduction d’un enseignant commun, d’un élève à un autre, plus jeune, au sens d’ipso facto (Latin: automatiquement, sans autre preuve ou explication). Cependant, il existe un autre modèle, qui est plus dans la catégorie de la création, qui exige de prendre des risques en raison du fait que le désir de l’analyste. Cela signifie que l’analyste, le sujet, sera animé (causé) par des désirs plus ou moins reconnus, confirmés, par lui – même. À tel point que, dans le Swing, ce désir se révèle être sa propre cause, son propre objet cause, qui existe en dehors de la dépendance à l’égard de l’enseignant. C’est pourquoi, pour pratiquer une thérapie, comme le dit Lacan, il s’agit plus de diriger le désir de l’analyste que de se contenter du mot « anti – transfert ». Car ce désir, ici, se réfère à Freud dans une soumission radicale à rien, partant du désir, allant au désir. Ce n’est pas l’origine de la chose de Freud, mais seulement un début. C’est à partir de là que Freud commença à désirer en tant que psychanalyste et voulut transmettre, écrire des écrits, faire sa guérison.
Comment le désir de l’analyste commence
Cela revient à la question « comment commence ce désir de l’analyste ». Chacun de nous, avec son propre style, y est. Pour Freud lui – même, cette transmission en retrait a eu lieu et, comme pour chacun d’entre nous, « est revenue à Freud ». […]
La transmission en retrait et la direction du traitement
Ce qui est en jeu ici, c’est « avant », ce qui était avant cela. C’est ici que l’on suppose qu’il y a un « point passé » ou un « point pré – passé » dans le traitement. Nous commençons par le fait que « le désir de l’analyste mène la thérapie», qui se produit du côté de l’analyste. […] cet analyste, qui suppose – « suppose » – est le modèle de ce qu’il sait, et ce qu’il sait sera de plus en plus détaillé – son analyste ne présuppose pas cette voie. Il suppose que ses analystes ne sont plus supposés connaître la position de « son chemin». Son analyste est encore supposé savoir beaucoup de choses, mais il n’est plus supposé connaître le chemin que nous devons connaître ici. Et du côté de l’analyste, il est le témoin qui accompagne cette question – celle de son analyste – Comment cela s’est – il produit? Quel changement est survenu? Que s’est – il passé pendant ce processus? C’est – à – dire que l’analyste commence alors à entrer dans une catégorie appelée « psychanalyse de l’analyste ». Ce chemin vers l’analyste est précisément la dimension de la direction du traitement.
Analyse du contrôle
Parlons maintenant de « transmettre » ce lien essentiel dans la pratique guidée. Le fait que le désir d’un psychanalyste est une structure mystérieuse – sans doute qu’il crée une distance entre la pratique, la clinique et l’éthique – il est donc possible pour cet analyste d’effectuer une analyse supervisée de son propre analyste; Car ce désir existe aussi de ce côté de l’analyste qui vient de devenir analyste. À ce moment – là, la chute se produit dans une dimension de tromperie dans le transfert. Dans son onzième atelier, les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Lacan nous explique comment il y a en ce lieu un « sens de l’analyste lui – même ». Et je dirais qu’il se sentait en quelque sorte transformé par ce désir en ce qu’il était. C’est – à – dire que la perception de cet équivalent de l’objet (X), cette « cause du désir», est certainement capturée dans la catégorie du libidor – « le libidor du vide». De retour à la onzième édition de discussion, Lacan va plus loin avec cette conclusion: « Je t’aime (dirait l’analyste), mais pour une raison inexplicable, j’aime quelque chose en toi plus que je ne t’aime », qui sera la déclaration à ce moment où il deviendra analyste et à la fin de son analyse. Cette déclaration s’arrête à « trop de votre…, petit objet (A), je vous démembre ». N’est – ce pas « quand l’analyste parle, il parle à lui – même »? […] Mais cet objet (X) participe à la traversée du fantasme fondamental. C’est – à – dire l’expérience de l’impulsion au sens freudien. Cette impulsion (Trieb), c’est – à – dire la sublimation de cette impulsion que libido fait venir du vide, chez l’analyste en thérapie, devant l’analyste, appartient en soi au désir du psychanalyste.
De l’analyste à l’analyste, en passant par l’analyste
La prochaine chose que nous allons faire, c’est ce point de « passage » dans la thérapie, quand l’analyste devient analyste, il est encore en train d’analyser. Il trouve cette hypothèse de plus en plus claire pour lui. Ce qui s’est passé chez son propre analyste vient maintenant à lui – même. Chez l’analyste, cela lui arrivera de la même manière. Les analystes trouvent cette hypothèse de plus en plus claire face aux analystes. Il est également possible que son analyste ait eu cette hypothèse, c’est – à – dire cette hypothèse de « subjectivité », qu’il ait eu la même hypothèse chez son propre analyste, et ainsi de suite jusqu’à Freud. Pour certains d’entre nous, cela remonte rapidement à Freud, et pour d’autres, cela peut aller un peu plus loin. […] Il me semble que pour savoir comment mener une transmission thérapeutique, il ne s’agit pas seulement de faire une analyse ou d’être analyste, mais de devenir analyste et d’aspirer à le devenir continuellement. Face à la désobéissance de ce désir dont nous avons besoin, comment en sommes – nous arrivés à saisir cette connaissance? Il ne s’agit pas d’une traduction, mais d’une construction, basée sur le texte, l’œuvre, le travail et la création sur sa propre connaissance analytique. Ces théories importantes – l’éthique – maintiennent chacun d’entre nous si unique qu’il est en danger, au moins à un moment donné, lorsque nous créons ou saupoudrons en elle.
Dans le temps, la transmission inverse…
Depuis que Freud a ouvert le désir, il a également ouvert la transmission inverse dans le temps vers le lieu de départ. Ici, nous sommes les successeurs de Freud. Peut – être, c’est aussi à ce moment – là que nous avons légitimé en tant que freudiens. Dans ce temps de recul, dans la transmission inversée entre analystes, existe – t – il une communauté temporaire dans laquelle se produit un changement de discours au point qu’à un moment donné, la parole de l’analyste mène à la parole de l’analyste? L’analyste qui a occupé avant et là la place d’un certain passeur, témoin, accompagnateur du problème, c’est – à – dire celui qui est devenu l’analyste depuis la place de son analyste est là, et cet analyste qui était déjà là est sorti de sa place de l’hypothèse et vient dans la fonction désignée de « passeur»; Et ce dernier, qui devait être dans le fauteuil, est devenu analyste et assume lui – même les fonctions de ce transiteur. Oui, l’Opération « par » est clinique et dès lors elle est présente dans la direction du traitement.
Mystère, vide, pouvoir barré
Revenons à notre question, car chez un tel analyste surgit le désir du psychanalyste, et comment les rapports de force des deux avec leurs différences respectives, les couleurs vides, vont – ils ensemble? En fait, quelque chose ici ne tient plus. La fusion de deux vides ne peut pas donner un plein! Ce sera peut – être encore rien. Et cette énigme est la même chose, cette désobéissance, et ce pouvoir qui n’est peut – être pas une couleur vide, ce libidor, ce pouvoir qui est là n’existe pas. Il n’y a pas de plainte capable de connaître le mystère du désir de l’analyste. […] appartient – il à l’original, à la maternité, à la perte / redécouverte, jamais vraiment redécouverte, à la possibilité ou simplement redécouverte, à un tel objet… n’est – il jamais celui qui a commencé, mais seulement celui qui a été perdu et redécouvert? Faisons un pas de plus et interrogeons Freud sur sa relation avec les femmes, un must dans la direction de la thérapie.
Les femmes de Freud et le désir des analystes
Depuis que Freud a aussi fait cette transmission en retrait, il va aussi faire l’expérience de cette dimension originellement perdue. Et nous osons dire que ce sera probablement féminin. Pour preuve, nous avons ces jeunes viennoises dont il nous a parlé et qui n’étaient pas dépassées jusqu’à présent: Irma, ces femmes hystériques fondatrices de la discipline, ce qui a été écrit sur son homosexualité féminine dans les notes de cas de Dura en 1923, ce qui a été dit sur la « sexualité féminine» en 1932 et ce qui a été dit autour de « l’anxiété et l’impulsivité» dans la leçon 32 du discours psychanalytique. Freud, en revisitant son concept, revient à Freud par lui – même, avec une sorte de transmission. Il a développé une autre compréhension de ces théories en tenant compte de l’époque dans laquelle il se trouvait, à savoir la montée du fascisme en Europe. C’est – à – dire que la direction de la pratique et de la guérison est la transmission et indique la direction opposée. Faisons – le ressortir, au commencement, à ce point de la « féminité » dans son propre mystère, qui teindra en quelque sorte ce mystérieux rapport de force des couleurs du ciel.
Les femmes, radicalement différentes
La femme, pour l’homme ou pour la femme, est une différence radicale, et à ce sujet, la névrose, pour l’homme ou pour la femme, se tient toujours du côté du rejet, pour rejeter cela une fois que l’une des commodités de la femme est dans un point vide, où l’endroit est supposé plus fort que plus puissant. Est – ce là le ton du désir de l’analyste? Le désir et la féminité de l’analyste de Freud sont l’un des problèmes inhérents à la direction de notre thérapie. En effet, dans les relations oedipiennes, entre shizu, la mère et l’enfant, si la fonction du père était hors de portée, alors la femme n’y serait pas apparue. C’est – à – dire que cet « différent » n’y apparaîtra pas. Parce que, c’est de l’autre côté de la ceinture de Mobius. Si nous voulons le trouver, nous devons le trouver de l’autre côté de la bande de papier juste à l’envers, le point « féminin » correspond exactement au point « père » à l’envers. Il est de l’autre côté de la ceinture unilatérale de morbius, et est donc toujours dans ce monde, sauf que cette femme, en tant que « divergente», nous fait sortir de la religion d’Œdipe. Alors maintenant, nous sommes soumis à deux mystères freudiens, l’un « qu’est – ce qu’un père? » et l’autre « qu’est – ce qu’une femme qualifiée par la? », deux questions que l’on ne peut pas répondre à l’autre, mais que l’on complète avec l’autre, et qui se complètent. A partir de ce mystère freudien, entre les deux, c’est précisément le désir de l’analyste, et chaque praticien qui conduit leur guérison y est soumis, comme depuis Freud, d’une manière reculée, car cette pratique apparaît dans sa tête, dans la fermeture de sa « balle ».
La balle… La balle de Freud
On peut dire que Lacan, dans son essai de 1938 « les complexes familiaux », n’a pas abordé la question des femmes, mais qu’il en est venu à ce problème, implicite dans les écrits de Mélanie Klein, de la mère comme support, à la question des frères, et à la phase du miroir. Et en ce qui concerne le père, il invoque Freud, cet homme de Vienne, de la « culture qui a attaqué Abraham ». Ici, en effet, la direction de la guérison ouvre un substrat de pratique, l’einverleibung, le concept d’« incorporation » auquel Freud fait référence dans le septième chapitre de la psychologie des masses et analyse du moi (1922), l’identification originelle avec le père en majuscules, avec ce père mort d’un meurtre symbolique, associé à un autre article écrit par Freud en 1938 – l’année où Lacan a également écrit l’amour de la famille.L’année du noeud: « l’homme Moïse et la religion monothéiste ». On peut sentir le désir du psychanalyste associé ici comme base de la psychanalyse. Terminons le sujet par une transmission progressive, un lieu de production de notre direction thérapeutique, une transmission vers l’avenir, une transmission dans une institution établie pour les analystes, mais pas simplement.
Trois
Une transmission progressive
Ce qu’elle considère dans cet espace de l’institution, c’est qu’il s’agit d’un lieu qui ne se soumet pas à la connaissance, qui prend en compte le mystère des désirs de l’analyste, qui connaît cette dimension du « aller – être » qui existe dans le « passage », qui entend l’écho du « quand l’analyste dit, se dit à lui – même »: un « Je de suis » qui, si cette dimension du « aller – être » peut se combiner dans la sphère de qui que ce soit, peut alors être offerte au psychanalyste en tant qu’organisation de la psychanalyse.
Histoire du mouvement psychanalytique
Il y a ici une nécessité urgente de dire (dire) même si elle menace le traitement, ce qui rend le traitement des intimiser (des intimiser). Dites ceci « impossible ». Mais cela n’est pas réalisable, car la structure de ce mystère découle précisément de cette « impossibilité » nue. Et cela ne signifie pas que parler ouvertement des patients fonctionne. Non. Mais ce besoin urgent de parler à l’autre fait partie de l’histoire du mouvement psychanalytique. Quand quelqu’un est à ce moment de passage, quelque chose arrive à ce point de participation au mouvement psychanalytique. Ici, histoire et structure sont imbriquées. Et ce passant, dans son propre besoin urgent, c’est lui qui prend l’initiative de prendre conscience de sa rencontre avec cette impulsion freudienne (Trieb). Il faut pour cela un minimum d’institution, une institution pour ce passant, pour un passant, un soir, quelques personnes réunies, deux passeurs, quelques juges.
Quelques commentaires sur pass
Ce que nous appelons « l’échec du système de passage » est l’échec de dire que l’institution refuse d’accepter le système de passage, l’échec de lui laisser une place ici dans l’institution, et non l’échec d’accepter l’institution par le système. Nous espérons certainement que certaines personnes après le « passage» suffisent à généraliser le problème de la transmission, à permettre à la psychanalyse de continuer là où tout le monde mène son propre modèle de guérison. Il n’y a pas de titre après « Pass ». Il n’y a pas de nomination pour une personne ou un groupe. Ce n’est qu’au moment du passage préparatoire qu’il y a eu une nomination, cette nomination, qui fournit les conditions pour comprendre comment un analyste est venu témoigner du point où il rencontre les désirs de son analyste. En effet, au lieu d’énoncer ses propres analyses, ses fantasmes ou ses rêves, il fournit à cette communauté de psychanalystes un nouveau signifiant qui stimule chacun dans sa propre pratique. Ce n’est pas une institution simple, c’est une institution qui permet à l’analyste de raconter cette rencontre, de fixer les conditions de cette rencontre. Et, il convient de souligner que la transmission progressive est également promue par les activités des institutions: Congrès, cartels, groupes cliniques, et par la réalisation de diverses transmissions indirectes, en particulier par le biais.Il ne s’agit pas simplement d’une institution d’analystes. […]La transmission progressive pose la nécessité de se préparer, c’est reconnaître le « passage » comme un point de désobéissance situé dans l’institution. Une fois ce point fixé, ce n’est plus une institution comme les autres. C’est – à – dire qu’il y a des problèmes avec l’institution « par », des questions sur ce qu’elle est, et de telles questions mettent l’institution en crise.
Mais le plus souvent, les institutions sont plus le produit de l’innovation. […]
Si le mystère du désir du psychanalyste (cette barrière) n’est plus respecté, même si la structure lui permet de résister à son élimination, ce sera l’homogénéisation de l’institution qui triomphera. Freud en avait déjà parlé en 1932, alors que le fascisme était en pleine montée. Et maintenant, les psychanalystes sont impliqués dans le « vaste marché », auquel Lacan fait référence par un mot: la psychanalyse entre dans le « commerce culturel ».
C’est une chose pour quelqu’un qui n’est pas un analyste de faire des affaires sur le marché en utilisant la psychanalyse, et l’analyste lui – même va dans / vers le marché, c’est un problème et il faut même sonner l’alarme. N’oublions pas de remonter jusqu’à Freud, comme cela est proposé ici, comme une récupération – sinon comment faire? – Période 1939 – 45. Horrifié par ce qui s’est passé, Lacan résume ce nouveau débat intrigant:
– « une personne sait ce qui n’est pas une personne »,
– « les gens viennent entre eux pour être humains »,
– « Je me suis montré comme une personne par peur d’être convaincu par les gens de ne pas être une personne ».
Aujourd’hui, nous devons fondamentalement mettre en avant le fait que transmettre, c’est « transmettre ou s’amuser, l’un sans l’autre». Pour que l’hédonisme n’efface pas davantage le sujet inconscient, face au bruit du monde, sa structure doit être constamment reformulée, en raison du fait que la façon dont nous menons notre guérison, en raison de l’analyse personnelle et de la connaissance du fait de la poursuivre.